CINÉMA/FILM
Shang-Chi, le nouvel héros du Marvel Universe Cinematic est entré en scène, mais a-t-il su se hisser parmi les OVNIS déjà présents ?
Simu Liu a-t-il proposé une prestation digne de ce nom ?
Shang-Chi, ou bien le Maître du Kung-Fu est un personnage issu de l’univers Marvel Comics. Et si vous taper Marvel sur votre téléphone, la correction automatique transforme ça en Marcel (c’était important de le savoir).
Pêcheur, agent secret, expert dans l’art de manier le Chi (énergie vitale), il a été aperçu pour la première fois en 1973 comme Sean Paul suh mi give it to, suh mi give it to, suh mi give it to, to all girls.
En cours d’année 2021, Marvel Studios a décidé d’en faire le second représentant de la quatrième phase du MCU : Marvel Cinematic Universe.
Le début est à la hauteur des films fantastiques dont nous avons l’habitude de visionner.
L’histoire (voix-off) retraçant son enfance place le contexte de l’œuvre et permet à celles et ceux ne connaissant pas le personnage ainsi que sa famille de lever le voile sur leur nature.
Ce sont d’ailleurs très souvent des scènes essentielles comme dans 300, Le Hobbit etc
Il ne faut pas attendre bien longtemps pour que la première scène de combat apparaisse, Shaun/Shang-Chi est assis dans le bus (il a frodé) et se retrouve assailli par une bande inconnue essayant de lui dérober son pendentif.
Et là, on comprend sec que les bastons ne vont pas rigoler, ça part dans tous les sens, le fait qu’ils soient dans un bus rend la chorégraphie de combat encore plus stylée, le tout se déroulant par la même occasion dans les rues de San Francisco.
Tout le long du film, les séquences où ça se marave sont toutes plus lourdes les unes que les autres.
L’histoire est assez classique, le paternel de Shang-Chi possède les 10 anneaux lui conférant la vie éternelle et des pouvoirs surnaturels.
Il est à la tête d’une organisation criminelle ayant conquis le monde jusqu’au jour où il rencontre Ying-Li, qui adoucira son cœur de Bad Boy, deviendra sa femme puis donnera naissance à notre héros et à sa petite sœur.
Tragiquement, celle-ci paiera les frais du passé tumultueux de son mari (je ne parle pas de tromperie ou d’autres dramas à la Anthony Martial) et se fera abattre par le Gang de Fer.
La vengeance commence, Xu Wenwu/son père se fait appâter par une voix lui rappelant celle de sa femme et… Il va falloir regarder le film.
Comme la coutume le veut, les films mettant en avant la culture orientale de l’Asie de l’Est ont de quoi nous en mettre plein la vue et sont rarement ratés.
Le village de Ta Lo (pays d’origine de Ying-Li), les temples, les reliefs montagneux, les costumes arborés, les animaux imaginaires, les effets spéciaux… Tout est magistral !
À titre comparatif, La légende des 10 anneaux est dans la même lignée que Docteur Strange.
La projection vaut le détour, un petit 7/10 n’est pas de trop contrairement à Captain Marvel qui est une perte de temps absolue.
Vous pouvez facilement vous y risquer, Shang-Chi démarre instantanément, ne bénéficie pas de périodes plates, tout est compréhensif, les 2h12 seront avalées comme un paquet de Haribo Berries.
C’est un bon MARVEL !
