MUSIQUE
LA MUSIQUE EST INDISPENSABLE, MAIS COMMENT LA CONSOMMER ?
La musique fait partie intégrante de notre quotidien, elle rythme nos pas, mais sait-on comment optimiser notre écoute musicale ?
A-t-on conscience de ce qui s’offre à nous ?
Qu’est ce que le son ?
Pour faire au plus simple, le son est produit par la vibration d’un matériau qui fait vibrer l’air. Celles-ci sont ensuite captées par nos oreilles et transmises au cerveau qui les décode.
Le son est caractérisé par deux paramètres :
- La hauteur (grave, aigu) qui est associée à la fréquence et se mesure en hertz (Hz), plus un son est grave (la voix de Garou) plus sa fréquence est basse (exemple : 100 Hz), plus il est aigu (Eazy-E), plus sa fréquence est élevée (exemple : 10 000 Hz)
- L’intensité (fort, faible) qui se mesure en décibel (dB)
Si l’on souhaite catégoriser le son, on peut dire qu’il existe trois types de sons à entendre : Le bruit, la musique, la parole.
Enfin bref, on va laisser de côté le cours de physique et se concentrer sur la musique.
Du miel dans les oreilles...
Personnellement vivre sans télévision n’est absolument pas un problème pour moi, mais alors vivre sans musique c’est inconcevable !
Tout commence par le studio, et l’étape numéro un est l’enregistrement (ou prise de voix). Concrètement, le chanteur vient munit de son texte et de son instrumental. Il va « poser » sa voix sur la musique.
Ensuite arrive le mixage, j’aime dire que c’est le mariage entre les sons et les voix, les instruments et les choeurs, les « boum bap » et les « ouuuu baby ».
Pour finir le mastering, c’est la dernière ligne droite, le sprint final, la dernière foulée. Le mastering va apporter des corrections tant techniques qu’artistiques afin d’égaliser les sons pour une harmonie parfaite des pistes audio.
Le MP3, l’antihéros de la musique...
Avec le développement du MPEG-1/2 Audio Layer III dit le MP3, le mastering perd un peu de son intérêt.
Pourquoi ? Me direz-vous.
Le MP3 a subi un encodage digne de la matrice qui lui permet d’occuper 10 fois moins de place sur une mémoire qu’un morceau de C.D.
Le gain de place vous permet d’avoir plus de musique, et la popularité du format permet d’être compatible sur tous les supports (ordinateur, portable, lecteur audio…) c’est à peu près tout pour ses points forts.
Mais à son passage dans la matrice, la musique se retrouve abîmée.
Le son paraît un peu moins naturel, moins précis, moins dynamique. Une partie des informations sonores est littéralement détruite.
Cela ne s’entend pas toujours beaucoup, mais sur certains morceaux, la différence est flagrante, au point que n’importe qui la remarquera.
C’est quoi les bayes alors ?
Pour ne pas vous noyer dans le sujet et au passage me donner la possibilité d’écrire un article (ou deux, ou trois…) complémentaire. Je vais faire comme les Marseillais et aller droit au but !
Parlons des outils.
Le support : Votre téléphone portable peut faire l’affaire ! Exactement comme pour la qualité photo les smartphones ne se valent pas dans le domaine de l’audio, mais ça c’est une autre histoire (celle-là est pour le Black Desperado). Sinon il existe des « baladeurs audiophiles », le lecteur du tur-fu, la Roll’s Royce de l’écoute en Nomade.
Le casque, les écouteurs : Comment choisir un bon casque nécessite un article complet, mais des personnes comme PP Garcia sont des spécialistes du genre et leurs avis font office de précieux conseils dans votre choix.
Le fichier : J’ai décidé de terminer par le fichier, mais en réalité c’est le point numéro UNO. Il existe des formats audio sans compression et donc « sans perte », on appelle ça du « lossless ».
Le Flac, l’AAC, le WAV sont des exemples. La musique « HD » ça existe aussi on appelle ça « HI-RES »
T'es marrant avec tes formats, mais ça se trouve où ?
Figurez-vous que la musique en réalité, ça s’achète.
Libre à vous de vous procurer la musique dans le format de votre choix. Maintenant on est de plus en plus (moi le premier) à utiliser les plateformes de streaming musicales.
Si la plupart nous proposent du MP3 (oui mais du MP3 de compétition) elles tendent majoritairement vers des formats moins destructeurs.
C’est le cas de Spotify Prenium en qualité haute ou très haute, d’Apple Music qui a son propre format (ALAC) et qui précise les morceaux et albums qui sont Lossless.
Qobuz
Et il y’a aussi Qobuz, un service de streaming et de téléchargement musical français, qui a la particularité de proposer des abonnements d’écoute de musique illimités en HI-RES AUDIO.
Post-Scriptum...
Libre à vous de consommer la musique de la manière qui vous chante, cet article n’a pas pour objectif de vous pousser à changer vos habitudes, mais bordel respecter la musique quand même !
Attention âmes sensibles s’abstenir, car la prochaine fois on va parler de Zouk Love… ou pas (et j’en connais un rayon) !
